Les andes en Équateur
« Un voyage en Équateur est l’occasion unique de profiter de toutes les richesses de l’Amérique du Sud en quelques jours. »
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Activités
Découvrez les beautés cachées des fabuleuses Andes Septentrionales en trekking, en ascensions, en VTT, à cheval, en rafting, en kayak, en canyoning, en tubing, en accrobranche ou parapente.
Le Trekking
Les Andes septentrionales équatoriennes qui s’étendent sur 800 km de long et 100 à 200 km de large, avec ses 84 volcans qui forment la belle allée des volcans, offrent une riche et incroyable variété de reliefs et d’écosystèmes tout aussi importants, que fascinants et magnifiques.
Du versant Ouest de la cordillère Occidentale, au versant Est de la cordillère Orientale, de multiples sentiers et chemins s’ouvrent à vous, pour vous faire découvrir toute la richesse d’une nature exceptionnelle et unique.
Pour les amants de simples balades, les randonneurs passionnés, les sportifs en quête d’aventure, ou les alpinistes en quête d’acclimatation, il vous sera difficile de ne pas tomber sous le charme de ces beaux endroits de nature aux pittoresques paysages, que vous pourrez visiter à votre gré, à la journée ou en trekking de plusieurs jours.
En savoir plus sur le Trekking
Découvrez, les forêts subtropicales luxuriantes, et ses bosquets humides avec ses belles cascades et son incroyable faune et flore, où les chants mélodieux d’une multitude d’oiseaux comme, l’Autillo du Chocó “Megascops centralis”, la Coracine casquée “Cephalopterus penduliger”, du Quetzal doré “Pharomachrus auriceps”, des colibris, des toucans, des Tangaras, s’élèvent dans l’air harmonieusement, et emplissent ces forêts de bien-être.
Et où, le Myrmidon “Cyclopes didactylus”, la Tayra “Eira barbara” plus connu sous le nom de Martre à tête grise, le coati roux “Nasua nasua”, l’agouti “Dasyprocta punctata”, l’opossum à oreilles blanches des Andes “Didelphis pernigra”, l’olinguito “Bassaricyon neblina”, des grenouilles comme l’incroyable grenouille de verre “Hyalinobatrachium nouns”, parmi tant d’autres espèces vivent là, cachées entre les nombreuses orchidées, les acacias, les arbres fruitiers, les épiphytes, les broméliacées et où les papillons colorent en silence ce magnifique cadre naturel, visité par le placide ours à lunettes “Tremarctos ornatus” qui vient déguster les fruits comme l’aguacatillo dont il raffole, la saison venue.
Sortant de ces forêts et prenant de la hauteur, découvrez les beautés cachées des Páramos, ses vastes prairies sauvages, fleuris de Gentianes, de Valérianes, de Chuquiragua, d’Espeletia parfois d’orchidées, où le vent froid du Páramo caresse les cimes et fait s’élever en silence les condors, qui déployant leurs ailes de géants et dominant les airs, survolent ces fabuleux paysages ou jadis s’épanouissaient, les peuples Paltas, Caranquis, Cañaris, Quitu, Puruhaes, ainsi que les Incas.
Partez découvrir ces magnifiques lacs d’altitude comme celui du cratère du volcan Cuicocha située à 3 068 m au pied du volcan Cotacachi 4 944 m, et dont la balade tout autour, vous offrira de biens jolis clichés de voyage, ou ceux du volcan Mojanda situés à 3 660 m au pied du volcan Fuya Fuya qui s’élève à 4 263 m, et fait de lui une cime idéale pour débuter une acclimatation en prévision d’ascensions futures.
Dans la réserve “El Ángel”, aux riches prairies d’Achupalla “Puya hamata”, et d’Espeletia, si convoité par les ours à lunettes, visitez les lacs verts du volcan Chiles qui culmine lui à 4 748 m et chevauche la frontière avec la Colombie. Ou, partez visiter le joli lac de la Mica situé dans la magnifique réserve de l’Antisana à 3 900 m au pied du colosse volcan Antisana et ses neiges éternelles caressant les 5 753 m, un endroit sauvage, fabuleux, qui abrite une riche flore et faune où le Condor et l’ours à lunettes errent discrètement.
Au parc national du Cotopaxi, où se dressent le cône quasi parfait du volcan actif le plus haut au monde, le Cotopaxi et ses 5 897 m, de belles balades et randonnées vous attendent sur ces hauts plateaux andins, où rôdent dans les forêts de Polylepis et de Quishuar “Buddleja incana”, le Cerf de Virginie “Odocoileus virginianus”, le renard de Magellan “Lycalopex culpaeus reissii”, le puma “Puma concolor”, le Martinet à collier blanc “Streptoprocne zonaris”, le Tangara à ventre rouge “Anisognathus igniventris”, le Petit Chevalier “Tringa flavipes”, le colibri du Chimborazo “Oreotrochilus chimborazo”, le colibri étincelant “Aglaeactis cuprepennis”, le Phalarope de Wilson, l’Ibis de Ridgway “Plegadis ridgwayi”, parmi tant d’autres.
Lorsque le temps est dégagé, vous pouvez apprécier une vue spectaculaire sur ces magnifiques étendues sauvages, les grandes vallées et les cimes des volcans voisins que vous pourrez aller, pourquoi pas gravir comme celle du Sincholagua 4 899 m, du volcan Rumiñahui 4 712 m en passant par le joli lac Limpiopungo situé à 3 892 m, ou encore celle du volcan Quilindaña 4 876 m, ou du volcan Morurco 4 880 m ou non loin de là celle du volcan Pasochoa 4 210 m.
Le Pasochoa possède une réserve de vie sylvestre qui abrite une riche faune et flore dont le Conirostre géant “Conirostrum binghami” et son doux joli chant, le Cotinga à huppe rouge “Ampelion rubrocristatus”, l’Anabasitte perlée “Margarornis squamiger”, la Pénélope des Andes “Penelope montagnii”, le Troglodyte maculé “Pheugopedius euophrys”, le Tangara bridé “Thlypopsis superciliaris”, l’hirondelle bleu et blanc “Pygochelidon cyanoleuca”, l’Élénie à cimier blanc “Elaenia albiceps”, Le Cardinal à tête jaune “Pheucticus chrysogaster”, le Tangara à col d’or “Irisodormis jelskii”, l’Organiste doré “Chlorophonia cyanocephala”, la Paruline à gorge orangée “Setophaga fusca”, le colibri porte épée “Ensifera ensifera”, l’Érione de Buquet “Eriocnemis luciani”, entre autres espèces de colibris, de papillons, d’amphibiens et de mammifères.
Partez en trekking dans les incroyables canyons de la région du Quilotoa qui vous mèneront au magnifique lac de cratère du Quilotoa juché à 3 914 m, et qui est l’un des plus beau de notre planète, dont ses eaux couleur émeraude varient selon le rayonnement du soleil.
Cette riche réserve écologique des Illinizas avec ses deux iconiques sommets Illiniza Sud 5 245 m et Illiniza Nord 5 132 m, vous réserve également de belles randonnées au travers des jolies forêts de Polylepis où errent entre autres espèces, le Porte-traîne Lesbie “Lesbia victoriae”, le perce fleur noir “Diglossa humeralis”, le perce fleur masqué “Diglossa cyanea”, le colibri étincellant “Aglaeactis cuprepennis”, le colibri géant “Patagona gigas”, le colibri d’Anaïs “Colibri coruscans”, le chardonneret de Magellan “Spinus magellanica”, la Grallaire de Quito “Grallaria quitensis”, la mouette des Andes “Spinus magellanica”, le Cerf de Virginie “Odocoileus virginianus”, le renard de Magellan “Lycalopex culpaeus reissii ”, l’ours à lunettes “Tremarctos ornatus”, et le condor des Andes “Vultur gryphus”.
Pour les randonneurs aguerris, en quête d’aventure et de grands espaces, le défi du trekking du Condor vous fera vivre une expérience palpitante au travers des Páramos sauvages sur la belle cordillère Orientale, en passant au pied de ses géants volcans aux neiges éternelles entre les parcs nationaux Cayambe-Coca et Cotopaxi.
Partez à la découverte des terres des descendants des tribus Cañaris et Puruhás, et trouvez le lac jaune, le lac argenté, le lac noir, le lac étoilé, le lac vert, le lac Mandur, et le lac bleu, ces merveilles de l’Altar qui lui s’élève à 5 319 m et qui se trouvent dans le magnifique parc national Sangay où rôdent le Tapir des Andes “Tapirus pinchaque”, la belette à longue queue “Mustela frenata”, l’agouti cendré “Dasyprocta fuliginosa ” Le Porc-épic rougeâtre “Echinoprocta rufescens”, le Puma “Puma concolor”, parmi tant d’autres espèces.
Partez plus au sud, connaître les jolis lacs d’Atillo et d’Ozogoche, un complexe lacustre qui abritent pas moins de 45 lacs d’altitude au milieu d’une nature incroyablement belle avec ces forêts de Polylepis, de Puya sodiroana, de quishuar “Buddleja incana”. Découvrez la légende d’Ozogoche et vivez une expérience singulière avec cette communauté andine particulière.
Remontez le temps, en relevant le défi du trekking de l’Inca qui emprunte durant 4 jours des passages du célèbre “Qhapac Ñan”, qui en Quechua peut se traduire comme le chemin principal ou chemin royal, et qui était en fait un réseau routier construit par des cultures Pré Incas comme les Moche, Tiahuanaco, Wari, Asto et Chancas et que les Incas développèrent au XV siècle en unissant ses chemins sur plus de 30 000 km, connectant les Andes et leurs sommets avec la côte Pacifique au travers des forêts humides.
Aujourd’hui 6 000 km de ce vaste réseau ont été déclaré patrimoine de l’UNESCO et une partie de ce réseau routier est représenté en Equateur entre Achupallas et Ingapirca qui en Kichwa signifie le mur de l’Inca et qui est le site Précolombien le plus important et le complexe architectural Inca le mieux conservé de l’Equateur.
Plus au sud non loin de Cuenca, découvrez le magnifique Massif de Cajas, situé sur la cordillère Occidentale, avec ces nombreux sentiers au travers du Páramo et ses forêts de Polylepis qui couvrent cette splendide réserve mondiale de la biosphère de l’UNESCO également reconnue comme site Ramsar en 2002 et qui se trouve à 4 450 m d’altitude.
Un complexe lacustre très bien conservé d’une importance vitale avec ses plantes, comme ses plantes en coussins, ou l’Achupallas “Puya clava-herculis”, le Chuquiragua, les Valérianes, les Gentianes et les fougères parmi tant d’autres forment un système de captation et de filtrage naturel de l’eau qui est l’un des plus importants du pays et de notre planète.
Une nature exceptionnelle où l’on retrouve des espèces comme le Lama “Lama glama”, le renard de Magellan “Lycalopex culpaeus reissii”, le Puma “Puma concolor”, la belette à longue queue “Mustela frenata”, la buse tricolore “Geranoaetus polyosoma”, la buse aguia “Geranoaetus melanoleucus”, la Sarcelle des Andes “Anas andium”, l'Érismature des Andes “Oxyura ferruginea”, la Foulque ardoisée “Fulica ardesiaca”, le Synallaxe des Andes “Leptasthenura andicola”, le Gaucho à bec noir “Agriornis montanus”, la Chevêchette des Andes “Glaucidium jardinii”, le Taurillon mésange “Anairetes parulus”, la Métallure de Stanley “Chalcostigma stanleyi”, le Perce fleur noir “Diglossa humeralis”, la mouette des Andes “Chroicocephalus serranus”, des amphybiens comme l’endémique Rainette marsupiale “Gastrotheca riobambae”, ou la couleuvre du rio Yanucay “Philodryas amaru”, parmi bien d’autres espèces.
Dans le beau parc national Podocarpus, l’une des 7 réserves de biosphère que compte l’Equateur, vous pourrez également profiter de belles randonnées au travers des différents circuits qui sont proposés dans cet immense jardin botanique, aux orchidées endémiques et où l’ours à lunettes est fortement présent ainsi que d’autres mammifères, reptiles et amphibiens comme la grenouille de verre. Le parc est situé à la limite des bosquets humides des Andes du Nord et les forêts sèches de la région de Tumbesina au sud, où les colibris, les Tangaras, des perroquets, le coq de roche parmi 622 autres espèces d’oiseaux enchantent les forêts avec leurs chants mélodieux.
Ajoutez à tout cela, que le long de l’allée des volcans, vous aurez un choix assez varié d’ascensions de volcans qui culminent à différentes hauteurs et qui sont accessibles à la journée ou avec une nuitée en refuge. Des cimes qui permettront aux plus sportifs de réaliser une bonne acclimatation en accord à leur état de forme et leurs aptitudes physiques et pourquoi pas d’envisager les sommets aux neiges éternelles et vivre une expérience enrichissante au milieu d’une nature qui n’a pas son semblable.
L’altitude variée de ces montagnes, demande un minimum de forme physique, d’acclimatation et dans certains cas, quelques aptitudes physiques pour gravir certains sommets qui peuvent présenter certaines difficultés techniques.
Avant de pouvoir vous lancer dans la découverte des immenses Andes septentrionales et de relever le défi de gravir ses sommets, il conviendra de consulter notre équipe technique qui sera à même de vous conseiller correctement pour découvrir cette fabuleuse chaîne de montagne en toute sécurité.
Ascension Haute montagne
En Equateur, on considère que la haute montagne se situe à partir des 5 000 m d’altitude. Dix sommets des 84 volcans qui jalonnent les Andes septentrionales équatoriennes dépassent cette hauteur et font de cette destination un endroit idéal pour les alpinistes qui cherchent à se surpasser en allant toujours plus haut.
Hormis le volcan Sangay 5 286 m actuellement en éruption, les neufs autres volcans vous proposent des ascensions exaltantes, de niveau de difficulté différent.
Pour couronner de succès ces magnifiques sommets des Andes, une bonne préparation est indispensable. Les conseils de notre équipe technique vous aideront pour planifier et élaborer un programme d’acclimatation adapté qui vous permettra d’aller au bout de votre rêve et de caresser ces neiges éternelles en contemplant les pittoresques paysages des Andes et vivre une expérience inoubliable.
En savoir plus sur la Haute montagne
Les dix cimes équatoriennes dépassant les 5 000 m
Le Chimborazo 6 263 m
Pour les alpinistes en quête de surpassement de soi, suivez les traces des célèbres explorateurs et aventuriers qui ont marqués l’histoire, comme Edward Whymper et les frères Carrel. Et partez à l’assaut de cet impressionnant volcan aux neiges éternelles, jadis si vénéré par les Incas, qui s’élève à 6 263 m, et que l’on cru autrefois et pendant longtemps être le toit du monde, mais qui néanmoins, reste le point de notre planète le plus proche du soleil et le sommet le plus haut de l’Equateur.
Ce colosse est situé sur la cordillère Occidentale, à environ 3 h 30 au Sud de Quito, dans la belle réserve faunique du Chimborazo, terre des vigognes. Son ascension requiert une excellente condition physique et une bonne acclimatation et s’adresse à des alpinistes expérimentés.
Le Cotopaxi 5 897 m
Relevez le défi et partez conquérir la cime du volcan actif le plus haut au monde et sans nul doute le plus emblématique du pays, le magnifique Cotopaxi et son cône quasi-parfait qui culmine à 5 897 m, avec son immense joli parc national qui abrite une riche biodiversité.
Situé sur la cordillère Orientale, à environ 1 h 30 au Sud de Quito, son ascension bien que exigeante, ne présente pas de difficulté technique majeure et ne requiert pas d’une expérience particulière pour la progression sur son glacier. Pour couronner de succès cette cime, une bonne condition physique ainsi qu'une bonne acclimatation sont indispensables.
Le Cayambe 5 790 m
Laissez vous tenter par l’ascension du joli Cayambe 3ème sommet de l’Equateur avec ses 5 790 m, qui émerge au-dessus de la mer de nuages et vous offre une vue splendide sur les Andes. Ce volcan géant se situe à environ 2 h 30 au nord de Quito sur la cordillère Orientale, dans le riche parc national Cayambe-Coca, et son ascension ne présente pas de difficulté majeure au niveau technique et s’adresse à des alpinistes dotés d’une bonne condition physique et ayant accompli une bonne acclimatation.
L’Antisana 5 758 m
Situé sur la cordillère Orientale à environ 50 km au Sud-Est de Quito, dans la précieuse réserve écologique Antisana, qui abrite la plus grande concentration de condor de l’Equateur, se dresse le magnifique stratovolcan actif Antisana. Son imposant glacier, qui est le plus important du pays, présente un niveau technique élevé, en raison de ses nombreuses crevasses et de son mouvement constant qui ne permet pas d’avoir une route à la cime clairement défini.
Son ascension s’adresse donc à des alpinistes expérimentés, et requiert également d’une bonne condition physique et d’une bonne acclimatation.
L’Altar 5 319 m
Le volcan Altar que les Incas appelés “Cápac Urco”, la montagne majestueuse ou la montagne toute-puissante, s’élève au milieu d’un décor naturel fabuleux parsemé de lacs d’altitude de couleurs différentes.
Ce volcan présente une série de plusieurs pics et son pic “el Obispo” en est le plus élevé. C’est certainement le sommet le plus technique d’Equateur, et il s’adresse uniquement aux alpinistes chevronnés.
Son ascension se réalise en trois jours, car ce volcan est assez isolé et la marche d’approche est longue. On le trouve sur la cordillère Orientale à 200 km environ au Sud-Est de Quito dans l’incroyable parc national Sangay.
Le Sangay 5 286 m
Le volcan Sangay situé sur la cordillère Orientale à environ 200 km au Sud-Est de Quito dans le magnifique parc national Sangay est un des volcans actifs d’Equateur qui est en phase d’éruption actuellement et dont son ascension qui est interdite pour l’instant, durait 6 jours imposant une marche d’approche longue et difficile et s’adressait à des alpinistes aventuriers, pouvant affronter les divers types de terrain marécageux et de végétation dense avant d’atteindre son glacier et son fabuleux sommet offrant un regard sur le bassin amazonien.
L’Illiniza Sud 5 245 m et l’Illiniza Nord 5 126 m
Situés sur la cordillère Occidentale, à environ 70 km au Sud de Quito dans la précieuse réserve écologique des Illinizas, s’élève le volcan Illiniza, qui suite à une éruption passée vu son cratère se scinder en deux et se présente depuis en deux pics avec l’Illiniza Sud le plus élevé et l’Illiniza Nord.
L’ascension de l’Illiniza Sud s’adresse à des alpinistes expérimentés, qui pourront affronter les forts pourcentages de certains passages techniques difficiles du glacier avant de profiter d’une vue imprenable sur les sommets et les vastes vallées voisines.
L’Illiniza Nord quant à lui, ne présente pas de difficulté majeure, même si quelques courts passages sont un peu vertigineux et où il vous faudra mettre les mains pour vous hisser jusqu’au sommet. Ce sommet, est la promesse d’une belle expérience, vous offrant par temps dégagé une vue spectaculaire sur les Andes.
Le Tungurahua 5 023 m
Le volcan Tungurahua se trouve sur la cordillère Orientale à environ 3 h au Sud-Est de Quito, dans le parc national Sangay, proche de la petite ville balnéaire de Baños célèbre pour ses eaux thermales.
Une belle ascension un peu exigeante au niveau physique en raison des forts pourcentages, mais qui ne présente pas de difficulté technique majeure.
Les alpinistes devront cependant veiller à réaliser une bonne acclimatation et être doté d’une bonne condition physique pour vaincre cette cime, d’où vous pourrez profiter d’une vue spectaculaire sur l’allée des volcans.
Le Carihuairazo 5 018 m
Au pied et dans l’ombre du colosse Chimborazo, s’élève le volcan Carihuairazo, sur la cordillère Occidentale à environ 3 h 30 au Sud de Quito dans l’importante réserve faunique du Chimborazo, unique lieu en Equateur où les vigognes sont présentes.
La traversée du Páramo qui mène jusqu’à la cime, offre une vue incroyable sur les grandes vallées et ses espaces sauvages. Son ascension ne présente aucune difficulté technique et ces paysages rempliront votre mémoire de jolis souvenirs.
Conseils pratiques
Avec ses 84 jolis volcans, distribués ça et là entre les cordillères Occidentale et Orientale, vous l’aurez compris, l’allée des volcans offre un choix varié de sommets qui vous permettront de réaliser une acclimatation adaptée, en accord avec votre état de forme, vos aptitudes physiques, votre expérience et les conditions climatiques du moment.
Pour couronner de succès ces incroyables cimes des Andes septentrionales Équatoriennes, une bonne condition physique est requise, qu’il faut compléter avec une bonne acclimatation qui est indispensable. Les conseils de notre équipe technique vous aideront à planifier et élaborer un programme adapté qui vous permettra de réaliser vos souhaits.
Pour l’ascension de ces sommets, vous serez accompagnés d’un guide professionnels de haute montagne, expérimenté et certifié ASEGUIM qui sera à charge de votre sécurité et de vous mener tout en haut de vos rêves.
Il est important de noter que les conditions météorologiques sont extrêmement variables surtout en haute altitude ce qui peut faire varier considérablement le niveau de difficulté d’une ascension.
Aventure
Les rivières qui descendent de ces volcans, réservent aux aventuriers et aux passionnés de sports nautiques comme le kayak, le rafting ou le canyoning de bien belles aventures, dans des endroits sauvages superbes.
VTT ?
Comme le condor des Andes, prenez de la hauteur et survoler en silence en contemplant ses beaux et vastes paysages, en parapente ou en montgolfière. Ou traverser en VTT ou à cheval cette nature sauvage qui n’a pas son semblable. Ou découvrez les joies de l’accrobranche, au milieu des précieuses forêts et des rivières ou pour les plus aventureux essayez le saut en élastique dans des endroits incroyables et vertigineux.
Un voyage au cœur des Andes c’est découvrir une nature grandiose, et faire le plein d’air pur et de souvenirs inoubliables.
Loisirs
#a completer
Réserve de biosphère et parcs nationaux
L’Equateur, une destination de nature. Depuis de longues années, ce beau pays, continue de développer son nombre de zones protégées, couvrant ainsi une surface actuelle de 260 000 km2 soit pratiquement 20 % du territoire continental.
Après des études préalables, et selon les cas, ces zones sont converties en parcs nationaux, réserves biologiques, géobotaniques, écologiques, de reproduction de faune, de refuges de vie sylvestre, et de réserves marines afin de préserver et de sauvegarder des écosystèmes uniques et précieux.
L’UNESCO a notamment intégré plusieurs de ces réserves dans son réseau mondial de réserves de biosphère portant à 7 le nombre dans le pays.
Quatre de ces incroyables merveilles, à découvrir absolument, se trouvent dans les Andes, “el Chocó Andino”, “el Macizo del Cajas” avec ces magnifiques lacs d’altitude, le parc national “Podocarpus-el Cóndor”, et “El Bosque Seco” qui chacune abrite une biodiversité exceptionnelle au milieu d’une nature et de paysages somptueux.
Le reste de parcs et de réserves de la Sierra n’ont rien à leur envier et vous garantissent de belles excursions et immersions dans une nature sauvage à vous couper le souffle.
Découvrez ces parcs et ces réserves naturelles, comme l’immanquable parc national du Cotopaxi, le parc national Cayambe-Coca, le parc national Sangay, le parc national Llanganates, ou l’incroyable réserve faunique du Chimborazo, ou la magnifique réserve écologique de l’Antisana, ou la réserve écologique des Illinizas parmi tant d’autres.
Des sites de nature si différents d’une cordillère à l’autre et d’un versant à l’autre qui cachent des merveilles et où rôde une faune sauvage impressionnante.
Animaux des andes
Des forêts subtropicales humides luxuriantes, aux mystiques bosquets de Polylepis et ces vastes Páramos sauvages partez à la découverte d’une incroyable et riche biodiversité.
Les Andes septentrionales qui s’étendent en Equateur sur une distance d’environ 800 km de long et 100 à 200 km de large, présentent une incroyable diversité de reliefs, de climats, qui abritent une faune et une flore tout simplement exceptionnelle. Du versant ouest de la cordillère Occidentale, au versant Est de la cordillère Orientale, une riche variété de paysages et d’écosystèmes qui sont en partie préservées dans les 16 grandes et différentes aires protégées que compte l’Equateur sur sa région andine, entre parcs nationaux, réserves écologiques, réserve Géobotanique, aires nationales de récréation, réserve de production de faune et réserve de vie sylvestre et dont quatre d’entre elles font partie des réserves mondiales de biosphère de l’UNESCO, qui contribuent à la préservation d’une nature unique et si importante pour tous.
Partez à la découverte de sa majesté le grand Condor, roi des Andes, comme le nommé les Incas, du tout mignon ours à lunettes, du beau tapir andin, des surprenantes vigognes, alpagas, et lamas, du puma, du renard de Magellan, de l’adorable coati de montagne, du tatou, du Pudu du nord, de l’Olinguito, de la Tayra ou Martre à tête grise, de l’Opossum à oreilles blanches des Andes, des colibris, ou l’ibis à face noire parmi tant d’autres espèces incroyables qui ont traversés le temps et errent toujours au beau milieu des forêts et des páramos, ses vastes étendues sauvages, où l’air pur et la tranquillité caressent les hauteurs et rempliront votre cœur de bien-être.
L’Olinguito “Bassaricyon neblina”
Ce petit mammifère, carnivore de la famille des Procyonidés a été découvert en Equateur, le 15 août 2013, par l’institut de recherche Smithsoniano mené par le scientifique Kristofer Helgen et son équipe composé de chercheurs de l’Université Catholique de Quito, dans la magnifique forêt subtropicale de la réserve de biosphère du Choco Andino. Il existe quatre sous-espèces “Bassaricyon neblina neblina”, “Bassaricyon neblina osborni”, “Bassaricyon neblina hershkovitzi”, et la “Bassaricyon neblina ruber”
L’olinguito, dont la taille n’excède pas les 40 cm et 80 cm si l’on ajoute la longueur de sa queue, vit à une altitude allant de 1 600 m jusqu’à 3 000 m dans la forêt subtropicale, mais il a été également localisé dans le “ Bosque Seco” la forêt sèche et le Páramo andin. C’est un animal nocturne, frugivore, qui s’alimente d’insectes de nectar, de graines, d’herbes et est aussi carnivore. La femelle et le mâle sont de même taille.
La femelle met bas à un seul bébé et a une période de gestation qui dure 110 à 120 jours. Les chercheurs estiment à 20 et 25 ans, sa durée de vie.
Son pelage est dense et long, et sa couleur varie selon les sous-espèces. Son pelage est roux ou couleur café rougeâtre ou gris et son dos est couleur café. Son visage est grisâtre et il possède de grands yeux. Il est très agile dans les arbres où il demeure la plupart du temps.
L’ours à lunettes “Tremarctos ornatus”
L’adorable et inoffensif ours à lunettes, est une espèce de mammifère omnivore de la famille des ursidés dont il est le seul représentant en Amérique du Sud. Sa présence bien que menacée, se retrouve sur une grande partie des Andes du Venezuela, de la Colombie, de l’Equateur, du Pérou, de la Bolivie jusqu’au nord de l’Argentine.
En Équateur, l’ours à lunettes est présent un peu partout dans la Sierra, entre les versants Ouest de la cordillère Occidentale, dans les forêts subtropicales, tempérées, dans les hauts plateaux andins d'altitude du Páramo entre 900 m jusqu’à 4 300 m, jusqu’au versant Est de la cordillère Orientale dans les contreforts des Andes, qui descendent vers l'Amazonie où il a pu être observé même à 290m d’altitude.
Son pelage est noir couvrant son corps et présente au niveau de la tête des tâches blanches ou jaunâtres qui contournent les yeux et descendent parfois le long du cou allant jusqu’à la poitrine et qui distingue chaque individu. Quelques exemplaires de couleur marron ont été observés. Le mâle est de taille plus grande que la femelle et mesure de 60 à 90 cm de haut pour une longueur entre 1,20 m à 2 m et un poids entre 35 à 200 kg. Il est assez véloce pouvant atteindre les 48 km/h. Sa longévité oscille entre 20 et 36 ans. Ils sont très agiles pour monter dans les arbres se nourrir, et où parfois, ils nichent construisant des nids de branches où ils aiment faire des siestes et digérer paisiblement. Autrement, ils nichent dans des grands troncs d’arbres ou dans des grottes. Ce sont par ailleurs d’excellents nageurs aussi.
Son alimentation est variée, selon l’endroit où il se trouve, mais elle est essentiellement composée de plantes, et de fruits, mais aussi de larves, d’insectes, d’œufs, et occasionnellement pour compléter leur apport en protéines animales, ils peuvent manger des oiseaux, des petits rongeurs, des lapins, des cerfs du páramo ou tapir andin, et même des carcasses de charognes.
Les ours sont assez solitaires, la femelle et le mâle s’unissant uniquement à la période des amours. Chaque deux ans la femelle peut mettre bas de deux à quatre oursons. La gestation varie entre 5 et 8 mois et demi, une variation due à la faculté qu’a la femelle à pouvoir mettre en pause le développement de l’embryon et de le relancer à une période plus favorable ou une fois les oursons nés, l’abondance de nourriture en fruits leur permettra de se développer tranquillement. Les oursons resteront auprès de leur mère durant un an environ les protégeant de leurs prédateurs que sont le puma et le jaguar. Ils atteindront leur maturité sexuelle entre 4 et 7 ans.
En Equateur, il existe des zones protégées qui permettent la conservation et le développement de l’espèce et où il est possible de les observer.
Le Condor “Vultur gryphus”, le roi des Andes
Dans les fantastiques Andes septentrionales équatoriennes, le long de ses mystérieuses et pittoresques cordillères qui abritent une flore et une faune exceptionnelle, et où le vent du páramo s’agite, balayant ses vastes étendues sauvages et ses sommets enneigés, une ombre impressionnante caresse en silence les volcans, portée par les courants ascendants, planant au-dessus de nos têtes, le regard placide, sa majesté le grand Condor des Andes “Vultur gryphus”.
Ce géant rapace, charognard, dont la durée de vie peut atteindre les 50 ans en liberté et les 75 ans en captivité, niche dans des zones rocheuses jusqu'à 5 000 mètres d’altitude et peut voler une distance de 300 km dans une journée, atteignant parfois les 6 000 m d’altitude. Il peut résister sans manger près de cinq semaines.
Son rôle est important dans l’équilibre des écosystèmes, comme fin nettoyeur des montagnes, évitant ainsi, la prolifération de bactéries.
Contrairement aux autres rapaces, la femelle est plus petite. De même plumage noir dans son ensemble, ses ailes sont blanches et tout deux possèdent une collerette blanche. Le mâle se distingue de la femelle par sa grande crête sur sa tête et sa caroncule au cou que lui seul possède.
La taille du mâle varie entre 1 m et 1,30 m de haut pour un poids qui lui oscille entre 9 et 15 kg, et son envergure peut atteindre, elle jusqu’à 3,30 mètres, faisant de lui, le plus grand rapace au monde, uniquement dépassé en envergure par l’oiseau marin pélagique, l’Albatros hurleur qui lui peut atteindre les 3,50 m.
Le Condor est monogame et reste fiel tout au long de sa vie. Son cycle de reproduction est lent avec la ponte d’un œuf parfois deux tous les deux ans. Les deux parents se relayent pour couver et ensuite nourrir le jeune, une fois l’œuf éclos. Le jeune restera avec ses parents normalement jusqu’à la nouvelle ponte. Le Jeune gardera son plumage marron jusqu'à l’âge de 6 ans avant de se parer du beau plumage adulte.
Il reste depuis la nuit des temps le symbole de la force, de la liberté et du pouvoir. Pour les Incas, il s’agissait d’un symbole sacré, et était considéré comme le roi des Andes et immortel, étant le messager entre les cieux et la terre, celui qui amenait les âmes des défunts au ciel.
Bien que, hélas menacé d’extinction, il reste encore aujourd’hui bien présent dans ces lieux mystiques naturels, traversés au fil des siècles par différents peuples et cultures. Sa population actuelle en Equateur fait état de 150 individus environ. Il fait l’objet d’études et de suivi depuis de longues années par diverses organisations qui après les avoir capturés, pour les répertorier, ont équipé certains individus de sondes pour collecter un maximum d’informations sur leur comportement, leur déplacement. Certaines zones précises ont été délimitées afin de préserver son habitat naturel et de lui permettre de pouvoir évoluer naturellement en toute tranquillité.
Le renard de Magellan “Lycalopex culpaeus”
Dans les Andes septentrionales de l’Equateur, il s’agit d’une des six sous-espèces existantes, le “Lycalopex culpaeus reissii”. Ce carnivore de la famille des canidés vit entre les forêts montagneuses de la cordillère occidentale et de la cordillère Orientale et les hauts plateaux du páramo andin entre 3 500 m jusqu’à 5 100 m où il a été observé à proximité des refuges du Chimborazo, mais également celui du Cotopaxi ou celui des Illinizas. Il chasse généralement de nuit se nourrissant essentiellement de petits rongeurs, de lapins, d’oiseaux, de lézards, de fruits et de baies et occasionnellement de charogne laissé par le puma.
Sa tête ainsi que ses pattes son de couleur rousse, son ventre, son cou et sa bouche sont blanches. Son dos par contre est gris tacheté de noir. Sa longue queue est de couleur gris et noir sur la pointe.
Il mesure entre 95 cm et 1,30 m pour un poids d’environ 12 kg. Son espérance de vie est estimée à 11 ans. À l’époque des amours, le mâle émet des glapissements pour attirer la femelle qui après une gestation d’entre 55 à 60 jours mettra bas de 2 à 8 renardeaux. Étant monogame le couple élèvera ensemble les petits durant une dizaine de mois avant qu’ils ne quittent la tanière et atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 1 an.
Les 4 camélidés des Andes
Le Guanaco “Lama guanicoe”
Le Guanaco est une espèce sylvestre qui a malheureusement disparu il y a fort longtemps en Equateur, mais que l’on trouve encore au Pérou, en Bolivie, et surtout au Chili et en Argentine en Patagonie où sa population est la plus grande.
Son nom, vient du Quechua “wanaku” qui signifie “On dit de celui qui court à grande vitesse” en raison de sa vélocité qui peut atteindre les 64 km/h et lui permet d’échapper à son principal et sérieux prédateur le puma “Puma concolor”.
Herbivore, son pelage double le protège du froid et de ses prédateurs. De couleur roux, au ventre blanc et à la tête foncée, il est bien plus athlétique et plus agile que le Lama. Il peut mesurer jusqu'à 1,60 m de haut pour un poids de 90 à 140 kg et vie par groupe d’une vingtaine d’individus à une altitude jusqu’à environ 4 000 m. Son espérance de vie oscille entre 20 à 25 ans.
Sa peau et sa viande sont très appréciées ainsi que sa laine qui est considérée comme plus fine que celle de l'alpaga, et du Lama, mais plus épaisse que celle de la vigogne.
Le Lama “Lama glama”
Le Lama lui est le camélidé le plus présent dans toutes les Andes et en Equateur. Il est une variété du Guanaco qui fut domestiqué par les Incas et les peuples indigènes. Herbivore, lui aussi, il possède un double pelage qui le protège du froid. De couleur blanc, marron, noir ou parfois tacheté, 4 variétés se distingent : la “Q’ara” utilisée comme bête de somme, la “Chaku” et la “Suri” destinées elles pour le textile, et en Equateur une variété non reconnue officiellement qui est plus petite et qui possède moins de laine appelée “Llamingo”.
Le Lama est apprécié pour sa viande, et sa laine est prisée pour la confection de textiles divers. Il sert également encore de bête de somme dans les communautés indigènes retirées. On le retrouve le plus souvent en semi-liberté dans les parcs, réserves et haciendas ou dans les pâturages jusqu’à plus de 4 000 m d’altitude. Il peut mesurer jusqu'à 1,90 m de haut, pour un poids de 130 à 200 kg. Son espérance de vie oscille comme le Guanaco entre 20 à 25 ans.
La Vigogne “Vicugna vicugna”
La Vigogne, est un animal sylvestre qui vit au dessus des 3 000 m dans l’altiplano au Pérou, Bolivie, Chili et Argentine. Il existe deux sous espèces la “Vicugna vicugna vicugna” que l’on trouve uniquement en Argentine, au sud de la Bolivie et du Chili et la “Vicugna vicugna mensalis” qui est originaire du Pérou et de la Bolivie et se distingue de l’autre sous espèce par une touffe de poils blanc sur son torse.
En Equateur, elle fut déclarée extincte jusqu‘en 1988, date à laquelle 277 Vigognes “Vicugna vicugna mensalis” ont été réintroduites sur le territoire, dans la région du Chimborazo et dont le dernier recensement de 2018 fait état de 6 743 individus.
Grâce à l’accord de la Vigogne qui unit la Bolivie, le Chili, le Pérou, l’Equateur et l’Argentine dans l’effort et la volonté de sauvegarder cette espèce, les diverses études et analyses préalables ont permis de couronner avec succès le retour de ce beau et adorable camélidé en Equateur.
Avec une taille qui ne dépasse guère les 80 à 90 cm de haut, il s’agit du plus petit des camélidés. Herbivore également, elle possède une robe de couleur rousse, et sa poitrine et son ventre sont blanc. Son poids varie entre 35 et 40 kg. Sa course peut atteindre les 45 km/h et son espérance de vie varie entre 20 à 25 ans.
Sa fibre fine est très convoitée, il s’agit là, de l’un des tissus des plus exclusifs et des plus chers au monde. Utilisé dans l’industrie textile de luxe pour fabriquer des écharpes, des châles, des pulls et autres comme des vestes ou des manteaux pour hommes.
L’Alpaga “Vicugna pacos”
L’Alpaga, herbivore comme ses confrères camélidés, est considérée comme la variété domestiquée de la vigogne. En effet, les Incas, qui au fil du temps et au cours de “Chacos”, qui étaient ces chasses collectives, capturaient les vigognes, les sélectionnant pour développer ainsi l’élevage. Les unes destinées à la production de viande, de cuir, d’instruments de musique, de médecine, les autres sélectionnées pour leur fibre et la confection de textiles, contribuèrent énormément au développement de cette civilisation.
Peu à peu, l’espèce évolua offrant les caractéristiques que l’on connaît aujourd’hui. L’importance que l’animal représentait, lié à leur croyance le rendait sacré pour eux, et lors de cérémonies religieuses, il était offert en sacrifice à leurs divinités.
En Equateur, bien que présente jadis, elle disparut peu à près l’arrivée des Espagnols, chassant et privant les alpagas de leur habitat naturel, pour offrir les pâturages aux chevaux, vaches, moutons, cochons et autres. Elle réapparut en 1980 suite à l’accord entre gouvernements soucieux de préserver et sauvegarder l’espèce en le réintégrant dans son milieu naturel afin de préserver les écosystèmes. Aujourd’hui, sa population reste stable et ne dépasse pas les 1 000 individus. En Equateur, l’Alpaga vit en semi-liberté dans le Páramo andin à une altitude de plus ou moins 4 000 m dans les communautés rurales de la région du Chimborazo.
De petite taille, elle ne dépasse pas 1 m de haut, et possède un pelage de couleur blanc, marron, roux, gris, beige ou noir. Son poids varie entre 55 et 65 kg. Elle peut atteindre une vitesse de 48 km/h, et son espérance de vie ne va pas au-delà de 15 à 20 ans. Sa fibre douce et chaleureuse est bien prisée, et il existe deux variétés la “Huacaya” la plus répandue et qui a un aspect de peluche avec une laine fine mais dense qui couvre tout son corps, et la “Suri”, qui elle possède une laine faite de mèches longues. Sa fibre douce et chaleureuse est très prisée dans l’industrie textile pour confectionner des vêtements en tout genre de grande qualité.
Histoire des andes
Remontez le temps, et partez sur des chemins chargés d’histoire à la rencontre de ces différentes cultures, ces divers visages, son impressionnante biodiversité, au milieu d’une nature exceptionnelle teintée de fabuleux paysages.
La cordillère des Andes, cette vaste et impressionnante chaîne montagneuse, qui longe toute la côte Pacifique de l’Amérique du Sud, sur environ 8 500 km de long et 100 à 700 km de large, traverse plusieurs pays, dont l’Equateur, ce petit pays au quatre mondes situé lui, au centre de notre belle planète.
L’orogenèse andine, débute il y a plusieurs millions d’années à l’ère Mésozoïque, et entre les périodes Jurassique inférieur et Crétacé inférieur se développera considérablement ce relief le plus grand au monde. Fruit d’innombrables mouvements des plaques tectoniques, qui au fil de ces millions d’années, virent jaillir d’énormes volcans qui déversèrent leur lave çà et là, et comme par magie naturelle, dressèrent alors, un décor tout aussi incroyable que fabuleux, donnant vie à une impressionnante variété d’écosystèmes, d’espèces et de pittoresques paysages.
Les Andes septentrionales
Avec ses 84 volcans, qui jalonnent les Andes équatoriennes, sur environ 800 km de long et 100 à 200 km de large, “l’allée des volcans”, comme la dénomma si joliment le grand naturaliste Alexander Von Humboldt à sa venue en 1802, est sans nul doute, la promesse d’un beau voyage et d’une expérience unique.
Cultures
Des montagnes aux multiples visages, cultures et paysages, qui renferment les trésors de cités historiques et de sites archéologiques importants, et abritent une faune et une flore exceptionnelle offrant aux voyageurs une variété incroyable de visites.
Partez à la rencontre de ces peuples ancestraux, de leurs cultures, leurs histoires et leurs traditions et partagez avec eux quelques moments de convivialité et de leur quotidien. Des échanges et des rencontres chaleureuses qui feront élever vos pensées.
Pour les amants de montagne, de nature, de culture, de randonnée, de photographie, de peinture, d’ornithologie, d’herpétologie et de sports en tout genre, vous serez comblé et admiratif devant autant de diversité et de merveilles naturelles.
Avant votre voyage, voici quelques informations pour faire vos préparatifs et éviter les mauvaises surprises ! Consultez tous nos conseils pratiques.
Dois-je me faire vacciner de la fièvre jaune ?
Si vous lisez les conseils « officiels » du Ministère des Affaires Etrangères, la vaccination contre la fièvre jaune est recommandée. Toutefois, les zones de l’Amazonie où nous envoyons nos clients ne sont actuellement pas concernées.
Hormis les vaccins recommandés en Europe, vous n’avez donc besoin de rien de particulier.
N’étant pas habilités à donner des conseils médicaux, cette recommandation est donc strictement personnelle mais se base sur l’avis des médecins équatoriens ou étrangers sur place.
Pour votre information, le vaccin contre la fièvre jaune est désormais valable à vie, depuis juin 2017, et ce, même si vous avez été vaccinés avant cette date.
Dois-je prendre un traitement antipaludéen ?
Si vous lisez les conseils « officiels » du Ministère des Affaires Etrangères, le traitement antipaludéen est recommandé.
Toutefois, les zones de l’Amazonie où nous envoyons nos clients ne sont actuellement pas concernées. Les risques étant quasi-néants et les effets secondaires d'un traitement antipaludéen pouvant être très gênants, la balance bénéfice-risque n’est pas favorable.
N’étant pas habilités à donner des conseils médicaux, cette recommandation est donc strictement personnelle mais se base sur l’avis des médecins équatoriens ou étrangers sur place.
Que dois-je mettre dans ma valise ?
Si vous voyagez dans toutes les régions de l’Equateur, il vous faudra prévoir une garde-robe très étoffée, car vous traverserez les quatre saisons, parfois dans une même journée.
Une fois votre voyage confirmé, nous vous ferons parvenir une liste détaillée de tout ce que vous devez apporter.
Comment bien profiter des Galapágos ?
Aux Galapagos, nous incitons vivement nos clients à faire le choix de la croisière, car elle-seule vous permet d’accéder aux îles inhabitées les plus intéressantes et les plus riches en faune et en flore.
Nous vous suggérons des croisières de 4 à 7 nuits sur de petits bateaux de 12 à 16 places maximum, dont nous sommes certains du bon rapport qualité-prix et de l’intérêt de l’itinéraire proposé. Le snorkeling est possible tous les jours lors d’une croisière.
Il faut savoir qu’un séjour en hôtel peut engendrer plusieurs désagréments :
- Tout d’abord, cela ne revient pas forcément moins cher qu’une croisière, surtout si vous souhaiter faire des excursions à la journée intéressantes (celles-ci sont très chères)
- Les sites en libre-accès sur les îles habitées (Santa Cruz, Isabela et San Cristobal) manquent singulièrement d’intérêt par rapport au reste de l’archipel
- Le rapport qualité-prix de l’hôtellerie laisse souvent à désirer.
- En bref, beaucoup de gens rentrent déçus d’un séjour en hôtel, au vu de l’investissement et du décalage entre l’image que l’on peut s’en faire et la réalité. Nous sommes à votre disposition pour en discuter avec vous bien entendu.
Un séjour en hôtel doit toutefois être envisagé en cas de mal de mer sévère ou si vous voyagez avec des enfants en bas âge (moins de 10 ans).
Comment puis-je être certain du sérieux de votre agence ?
Si vous désirez être rassurés quant à la qualité de nos prestations et au sérieux de notre suivi, nous vous invitons à lire les témoignages de nos clients (voir la page) et les articles parus dans les guides et dans la presse (voir la page).
Vous pouvez également parcourir les nombreux forums de voyage à votre disposition et les témoignages certifiés parus sur le site d’EVANEOS (agence de Philippe).
Combien de régions peut on visiter en 2 ou 3 semaines ?
Si vous disposez de 2 semaines, nous vous conseillons de vous limiter aux Andes et à l’une des autres régions (Amazonie, côte pacifique ou Galapagos). 2 semaines complètes exclusivement dans les Andes peuvent être également une bonne option.
En 3 semaines, vous pouvez visiter les Andes, l’Amazonie et la côte pacifique OU les Galapagos.
Un mois complet peut vous permettre de découvrir les 4 régions.
Quel budget prévoir ?
Nos séjours étant exclusivement sur-mesure et individuels, il est difficile de répondre précisément à cette question pour l’Equateur. Le prix dépend de la catégorie d’hébergement, du nombre de participants, du type d’accompagnement (guide ou chauffeur), des repas et des activités inclus.
En revanche, aux Galapagos, si vous souhaitez découvrir l’archipel dans de bonnes conditions, il faut consacrer un minimum de 1600 USD par personne pour 5 jours/4 nuits, vols intérieurs aller-retour compris, que ce soit en hôtel ou en croisière.
En-deçà de ce budget, cela signifierait que ne seraient pas prévues des excursions intéressantes, celles qui vous permettent d’observer la faune marine et terrestre dans son milieu naturel.
Quelles sont les activités possibles ?
Fidèle à l’esprit de notre agence, nous aimons proposer des activités inédites : la visite des lieux insolites et secrets de Quito, les mines de glace du volcan Chimborazo, des cours de cuisine, une étape dans une plantation de cacao ou de café, etc.
De nombreuses autres activités culturelles et sportives sont possibles.
Nous vous invitons à toutes venir les découvrir sur la page dédiée de notre site Internet (voir la page).